Il y a quelques mois était soutenue au Quebec par Mme Jacinthe Grisé une thèse de doctorat en psychologie intitulée: «Interprétation de la communication non verbale de la personne âgée atteinte de démence de type Alzheimer lors d'une activité quotidienne».Dans la démence de type Alzheimer, au stade sévère de la maladie, la personne n'arrive plus à se faire comprendre verbalement. Ceci entraîne des difficultés pour les intervenants qui doivent interpréter ce que ces personnes tentent de leur signifier par d'autres modalités. Les messages des malades peuvent provenir de différentes sources (physiologiques, psychologiques ou sociales). Cette étude avait comme premier objectif de décrire les indices de la communication non verbale perçus par les intervenants. Le deuxième objectif était de décrire le processus d'interprétation des intervenants pour déchiffrer la signification de tels indices.
La méthode employée est qualitative, descriptive, exploratoire et interprétative. Des observations ont été enregistrées dans une unité prothétique en centre d'hébergement. Des entrevues semi-dirigées ont été réalisées avec les intervenants par la suite. Les données obtenues ont été soumises à une analyse de contenu selon la méthode de L'Écuyer (1990). La pertinence de cette étude vient du fait qu'elle apporte aux intervenants un éclairage nouveau sur les capacités de communication de la personne âgée atteinte de démence de type Alzheimer classée au stade 6 sur 7 de l'échelle de Reisberg (1982). Les résultats démontrent qu'il est encore possible de communiquer avec les personnes âgées atteintes de déficits cognitifs sévères, et ce, malgré leur problème d'aphasie. Certains indices provenant de leur CNV sont cependant plus significatifs que d'autres lors d'une activité de la vie quotidienne (le repas). Les intervenants proposent des façons de faire pour mieux interpréter les communications des personnes atteintes et un répertoire de mouvements des yeux a été élaboré à cet effet.
La méthode employée est qualitative, descriptive, exploratoire et interprétative. Des observations ont été enregistrées dans une unité prothétique en centre d'hébergement. Des entrevues semi-dirigées ont été réalisées avec les intervenants par la suite. Les données obtenues ont été soumises à une analyse de contenu selon la méthode de L'Écuyer (1990). La pertinence de cette étude vient du fait qu'elle apporte aux intervenants un éclairage nouveau sur les capacités de communication de la personne âgée atteinte de démence de type Alzheimer classée au stade 6 sur 7 de l'échelle de Reisberg (1982). Les résultats démontrent qu'il est encore possible de communiquer avec les personnes âgées atteintes de déficits cognitifs sévères, et ce, malgré leur problème d'aphasie. Certains indices provenant de leur CNV sont cependant plus significatifs que d'autres lors d'une activité de la vie quotidienne (le repas). Les intervenants proposent des façons de faire pour mieux interpréter les communications des personnes atteintes et un répertoire de mouvements des yeux a été élaboré à cet effet.
source: Le Cyberjournal