De nombreuses recherches, comme celle de Ekman, ont montré que la production de mensonges générait des signes de stress, éventuellement accompagnés de stratégies de masquage (ex : détournement des yeux, sourire pendant le mensonge) . On se souvient également des controverses soulevées aux USA par le test Polygraph . Pour la parenthèse, le développeur AgileMobile a mis au point un détecteur de mensonges interfaçable sur les "smart phones" , capable d’analyser les intonations de voix de l’interlocuteur pour les traduire en graphiques sur l’écran du portable.
Plus sérieusement,des scientifiques ont montré que l’activité de mensonge pouvait être détectée par des micro-comportements tels que les clignements des yeux . Mais une étude récente de la Portsmouth University suggère que les cligements sont beaucoup moins fréquents pendant la formulation mensongère qu’à la suite de cet acte (8 fois plus de battements après coup ) . En fait, les clignements fonctionnent comme une libération d'énergie après la tension liée au mensonge .
Cet article est paru au dernier numéro de l'excellent Journal of Nonverbal Behavior (vol. 32/4) . Autre articles au sommaire de ce numéro de décembre 08 :
In a Nervous Voice: Acoustic Analysis and Perception of Anxiety in Social Phobics’ Speech ; Emotional Empathy and Facial Feedback ; Rapid Emotional Contagion and Expressive Congruence Under Strong Test Conditions ; Attaining Status at the Expense of Likeability: Pilfering Power Through Conversational Interruption
In a Nervous Voice: Acoustic Analysis and Perception of Anxiety in Social Phobics’ Speech ; Emotional Empathy and Facial Feedback ; Rapid Emotional Contagion and Expressive Congruence Under Strong Test Conditions ; Attaining Status at the Expense of Likeability: Pilfering Power Through Conversational Interruption