La gestualité de pointage déictique a fait l’objet d’une littérature abondante car ces gestes , qui sont les plus universels, établissent une continuité directe avec le référent . Leur fonction est de diriger l’attention vers un objet réel ou imaginaire . L’axe directionnel est souvent renforcé par la direction du regard et l'orientation du corps, vers la cible. Chez l’enfant ce geste lui permet de découvrir avec l’adulte le monde qui l’entoure, de lui donner des noms, faire partager son objet d’étonnement, montrer ce qu’il veut et au besoin le pointer impérativement.
Un des objets de recherche est celui des gestes de transmission d’itinéraires (exemple d’étude développée dans le texte de Jacques Cosnier indiqué ci-dessous ). Ils sont généralement accompagnés de gestes de modélisation spatiale évoquant des actions motrices (tourner, monter…) ou la forme de référents urbains (large avenue, monument,…) . Cosnier montre que ce processus corporel, qui mobilise l’empathie, est nécessaire à l’énonciateur pour dérouler sa pensée et traduire sa carte mentale dans ses propos : son corps en gestes facilite la mise en mots de la carte qu’il décrit et construit à la fois .
http://icar.univ-Lyon2.fr/membres/jcosnier/articles
Un des objets de recherche est celui des gestes de transmission d’itinéraires (exemple d’étude développée dans le texte de Jacques Cosnier indiqué ci-dessous ). Ils sont généralement accompagnés de gestes de modélisation spatiale évoquant des actions motrices (tourner, monter…) ou la forme de référents urbains (large avenue, monument,…) . Cosnier montre que ce processus corporel, qui mobilise l’empathie, est nécessaire à l’énonciateur pour dérouler sa pensée et traduire sa carte mentale dans ses propos : son corps en gestes facilite la mise en mots de la carte qu’il décrit et construit à la fois .
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